Exposition I feel really awake,
Maison du Peuple de Saint-Gilles
(avec le musée d'Ixelles), Bruxelles, 2020.
+ Publication St-Gilles/Musée d'Ixelles, 27,5 x 21 cm.
Onze artistes contemporaines ont été invitées à sélectionner une œuvre dans la collection du musée d'Ixelles, à Bruxelles, parmi 40 portraits de femmes peints ou sculptés par des hommes et à proposer une de leurs œuvres en regard.
J'ai choisi La consolation ou La visite de condoléances, de Alfred Stevens, peint en 1857 avec une grande maîtrise et délicatesse dans des rapports de tons puissamment contrastés — noir/doré et blanc/rouge —, qui représente l'affliction de deux femmes en deuil et d'une jeune fille dans un salon bourgeois.
En vis-à-vis, deux pierres tombales gris-noir — Gisant(e)s inconnu(e)s 1 et 3 — rendent hommage à celles et ceux qui disparaissent sur le chemin de l'exil, parfois sans même une sépulture pour dernière demeure. Corps en absence, à peine une empreinte, Gisant(e) inconnu(e) 1 repose à côté de Gisant(e) inconnu(e) 3, amoncèlement de cailloux sous lequel on devine tout juste la forme d'un corps.
Gisant(e)s inconnu(e)s
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Gisant(e)s inconnu(e)s 1 + 3, 2016.
Photo D. Libert
Alfred Stevens, La consolation, 1857.
© Musée d'Ixelles. Photo V. Everarts.
Couverture de la publication.
Double page avec rabats repliés.
Détail du tableau de Alfred Stevens.
Gisant(e)s inconnu(e)s 1 et 3
sur la double page avec rabat ouvert.