Cotton Blues

Cotton Blues, 2016.

Mine de plomb, feutre noir et fils de coton colorés sur papier blanc Steinbach 250 g/m².
73 × 104 cm.

Exposition personnelle No Man Is An Island,
Keitelman Gallery, Bruxelles, 2016.

Si, pour une partie de la population mondiale, se déplacer où l'on veut semble une évidence, pour une autre partie, il semble parfois plus facile de faire voyager des objets. On peut faire parcourir 50 000 kilomètres à un T-shirt, entre la production du coton, sa transformation jusqu'à la vente du vêtement, afin d'en assurer un coût de production minimum et en tirer un bénéfice maximum.

Sur une trame verticale dessinée à la mine de plomb, sont déposées des étiquettes indiquant, sur une même année, les cours du coton, les subventions distribuées et les revenus des récoltants de coton selon les pays producteurs, et les revenus des travailleurs — majoritairement des femmes — de la confection comparés aux revenus minimum vitaux de leurs pays.

1/5Lucile Bertrand - Cotton Blues
2/5Lucile Bertrand - Cotton Blues

Détail.

3/5Lucile Bertrand - Cotton Blues

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4/5Lucile Bertrand - Cotton Blues

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5/5Lucile Bertrand - Cotton Blues

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